Le miroir d'eau

Le miroir d'eau de Bordeaux est une pièce d'eau peu profonde qui reflète la place de la Bourse et les quais de Bordeaux. Le système permet de créer successivement un effet miroir avec 2 cm d'eau sur une dalle de granit et un effet de brouillard pouvant atteindre 2 mètres de haut. Il est également l'élément central des Quais qui ont également été réaménagés par Michel Corajoud.

 Connu pour sa taille, situé au cœur de la ville, il attire chaque année de nombreux touristes. Inauguré le 31 mai 2006, il a une superficie de 3 450 m2 et un réservoir souterrain de 800 mètres cubes, ce qui en fait le plus grand miroir d'eau du monde. Il permet également de voir toutes les 15 minutes 1 cm d'eau sur une dalle de granit avant de revenir à un effet miroir plat. Situé entre le cours de l'Intendance et la place de la Bourse et entre la rue des Ayres et l'esplanade des Quinconces, ce miroir s'étend de 29 mètres à 34 mètres de large, pour une longueur totale de 210 mètres.

Le miroir d'eau de Bordeaux est le plus grand miroir d'eau urbain du monde. Il couvre une superficie de 3 450 m². La construction de ce miroir a coûté 14 millions d'euros. Créé par Jean-Max Llorca et Pierre Gangnet avec Michel Corajoud, ce dernier étant également chargé des travaux d'aménagement urbain sur les bords de Garonne.

Le miroir d'eau est un concept de miroir et de fontaine, constitué, selon les créations, d'une plateforme en bois ou d'une dalle de béton et d'une fine couche d'eau. Le premier miroir d'eau a été conçu à Paris par l'architecte français Jean-Max Llorca. Il a été installé en 1999 entre Bercy et la Bibliothèque nationale. Un deuxième exemplaire, encore plus grand, est installé à Bordeaux depuis 2006, le Miroir d'eau de Bordeaux. Cet espace a également été réaménagé sur ses berges par Michel Corajoud.

Au cœur du dispositif architectural devenu un symbole de Bordeaux et qui a vu la réhabilitation de la place Tourny et de ses abords, ce vaste plan d'eau attire un nombre incroyable de touristes. Il n'a que peu de choses en commun avec son homologue plus ancien, le miroir texturé. De midi à minuit, maintenue par une armature géante, une couche liquide claire et épaisse s'étend à perte de vue. Au total, elle représente 2 cm d'épaisseur. Cette pellicule est rythmée par des ondulations en cascade qui sont produites par le passage des piétons mais aussi par une légère brise qui souffle de temps en temps sur cette grande surface réfléchissante. Le reflet est parfait et monumental. Suspendu dans son écrin, le miroir d'eau semble se fondre dans l'infini avec l'horizon formé par les quais de Bordeaux, face à la Garonne. Basé sur une idée de Michel Corajoud et concrétisé par l'équipe d'ingénieurs de Jean-Max Llorca, cet immense bassin urbain ressemble à un grand iceberg flottant lorsqu'il est éteint. Tous ses composants techniques sont invisibles sur place car tout est caché sous de grandes dalles de granit. Une seule canalisation de 3 cm de diamètre alimente trois pompes dont la puissance varie en fonction de leur charge (entre 50 kW et 100 kW).

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